top of page

Résultats de recherche

11 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Absence de règles (aménorrhée) : comprendre pourquoi votre cycle s’est arrêté – l’approche d'une micronutritionniste

    L’absence de règles – appelée aménorrhée  – n’est pas toujours une pathologie, mais elle signifie que l’ovulation ne se produit plus . C’est ce point précis qui est inquiétant : sans ovulation, le corps n’active pas certains processus hormonaux essentiels, ce qui peut avoir des impacts sur la fertilité, la santé osseuse et le fonctionnement global du système hormonal. Certaines aménorrhées sont physiologiques et tout à fait normales , comme pendant la grossesse , l’allaitement  ou la ménopause . D’autres, plus rares, peuvent avoir une cause médicale spécifique (thyroïde, SOPK, anomalies anatomiques…). Ici, nous parlons des aménorrhées fonctionnelles , les plus fréquentes, où le corps “met en pause” son cycle en réponse à un déséquilibre du terrain : stress , fatigue surrénalienne , manque d’énergie disponible ou déséquilibre hormonal. Plutôt que de chercher à “relancer les règles” à tout prix, il est essentiel de comprendre pourquoi  le cycle s’est mis en pause. L’approche fonctionnelle vise justement à identifier le ou les mécanismes dominants  afin d’agir en profondeur. L’hyperprolactinémie : quand la prolactine prend le dessus La prolactine , hormone normalement impliquée dans la lactation, peut bloquer l’ovulation lorsqu’elle est trop élevée. Ce phénomène est souvent lié à un stress chronique , à certains médicaments , ou à un déséquilibre de la thyroïde . Lorsque la prolactine augmente de manière persistante, elle inhibe la sécrétion des hormones ovariennes, et le cycle s’interrompt. En consultation de micronutrition , le travail consiste à comprendre ce qui stimule cette hyperprolactinémie et à restaurer l’équilibre global du système hypothalamo-hypophysaire. Le cortisol et la fatigue surrénalienne : quand le corps n’a plus d’élan Le cortisol , souvent appelé “hormone du stress”, joue un rôle clé dans la gestion de l’énergie, la régulation de la glycémie et le rythme veille-sommeil. Mais lorsque cette hormone reste sollicitée trop longtemps — par un stress chronique , un manque de récupération, un surmenage émotionnel ou physique — les glandes surrénales  s’épuisent peu à peu. Le corps entre alors dans ce qu’on appelle une fatigue surrénalienne  : le cortisol devient déséquilibré (trop élevé ou trop bas), et l’organisme se met en mode économie . Dans ce contexte, le cycle menstruel peut être mis en pause, car le corps n'est pas capable d'accueillir une grossesse. Mon accompagnement en tant que micronutritionniste consiste ici à soutenir les surrénales , restaurer le sommeil , la récupération et la stabilité énergétique pour permettre au cycle de reprendre naturellement. Le déséquilibre de la balance énergétique : quand le corps se met en économie Le cycle féminin demande une certaine disponibilité énergétique. Lorsque les apports alimentaires sont trop faibles, que la masse grasse descend sous un seuil critique ou que l’activité physique devient trop intense, le corps entre en mode “économie” . Résultat : l’ovulation est suspendue, et les règles disparaissent temporairement. Ce phénomène est fréquent chez les sportives, les personnes ayant changé d’alimentation ou traversant une période de fatigue profonde. L’objectif en consultation de micronutrition est alors de rétablir une balance énergétique suffisante  et de redonner au corps le sentiment de sécurité métabolique nécessaire pour relancer le cycle. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : un dialogue hormonal perturbé Le SOPK  est une cause fréquente d’aménorrhée ou de cycles irréguliers. Il ne se résume pas à des “kystes” sur les ovaires : c’est un déséquilibre global du système hormonal , où la communication entre le cerveau, les ovaires et le métabolisme devient confuse. Certaines femmes présentent une résistance à l’insuline , d’autres une inflammation de bas grade  ou un déséquilibre dans la régulation hormonale . Ces mécanismes peuvent s’entremêler, ce qui explique pourquoi chaque cas est différent. L’enjeu n’est pas de traiter un “SOPK type”, mais de comprendre le profil propre à chaque femme . En tant que micronutritionniste, je propose ce travail de décodage afin d’agir sur les bons leviers et de restaurer un cycle plus régulier, naturellement. L’approche fonctionnelle : écouter le signal plutôt que le symptôme Dans une vision fonctionnelle, l’aménorrhée n’est pas seulement un trouble hormonal, mais le reflet d’un déséquilibre global  : nutrition, stress , fatigue , communication entre le cerveau et les ovaires, fonctionnement thyroïdien , etc. Chaque femme a son propre “verrou”, et c’est en identifiant celui-ci qu’on peut accompagner une relance naturelle et durable du cycle. Le corps ne se trompe pas : quand il met une fonction en pause, c’est qu’il cherche à se protéger. Ensemble, en consultation de micronutrition, on décode, on creuse, on cherche.. l’objectif est le comprendre le message  que le corps nous envoie et de lui redonner les ressources et le juste équilibre pour retrouver son rythme. Vers un accompagnement personnalisé Chaque aménorrhée a son histoire. Derrière un même symptôme, les mécanismes peuvent être très différents. Un accompagnement en micronutrition et santé fonctionnelle permet d’explorer ces causes en profondeur — hormonales, métaboliques, nutritionnelles ou émotionnelles — pour construire un plan de relance du cycle sur mesure , respectueux du corps et de son rythme. Parce que comprendre son corps, c’est déjà commencer à le rééquilibrer. ________________________________________________________________________________ L’absence de règles n’est pas un hasard : c’est un signal à écouter. Ensemble, nous pouvons identifier la cause et rétablir un équilibre hormonal durable. → Découvrez d'autres articles sur la santé fonctionnelle, les troubles hormonaux, la thyroide, les problèmes de digestion, la fatigue, la perte de poids,... : LE BLOG

  • Fatigue, stress, sommeil : comprendre les déséquilibres hormonaux pour mieux les corriger grâce à la micronutrition fonctionnelle

    Vous êtes souvent fatigué(e). Vous avez du mal à vous endormir ou à rester endormi(e). Vous sentez que votre niveau de stress ne redescend jamais vraiment. Ces signaux traduisent souvent bien plus qu’un simple “coup de mou”. Ils sont les reflets d’un déséquilibre hormonal plus profond , qui touche à la fois le stress, le sommeil, l’humeur et l’énergie. En santé fonctionnelle et en micronutrition, on ne traite pas les symptômes en surface. On cherche à comprendre les interactions complexes du corps , pour identifier la cause réelle du déséquilibre. Un système hormonal en réseau : quand l’un flanche, les autres suivent Nos hormones ne travaillent jamais seules. Elles fonctionnent en réseau, s'influencent les unes les autres, et réagissent à notre environnement, notre alimentation et notre mode de vie. Un déséquilibre isolé est rare  : fatigue, insomnies, stress chronique ou sensation de "plus de batterie" sont souvent les signes que plusieurs axes sont déréglés en même temps . Les grandes hormones de l’équilibre vital Cortisol  : l'hormone du stress… mais aussi du réveil et de la vigilance Sécrété par les glandes surrénales, le cortisol suit un rythme circadien . Il monte le matin pour nous réveiller, puis diminue progressivement jusqu’au soir. En excès prolongé , il empêche l'endormissement, augmente la tension mentale, bloque la récupération, ralentit la fonction thyroïdienne , et perturbe la production de sérotonine et de dopamine . En déficit, il rend les réveils très difficiles, provoque une fatigue constante et une faible résistance au stress. Mélatonine  : l’hormone du sommeil et de la régénération La mélatonine est sécrétée en soirée, lorsque le cortisol baisse, la lumière diminue et que le corps comprend qu’il est temps de dormir. Mais si le cortisol reste élevé  (stress tardif, lumière bleue, repas lourds…), la sécrétion de mélatonine est freinée . Résultat : endormissement difficile, sommeil léger, réveils nocturnes. Sérotonine et dopamine  : équilibre émotionnel et énergie mentale La sérotonine  régule l’humeur, la sérénité, la digestion et prépare le corps à produire de la mélatonine. La dopamine  soutient la motivation, l’élan vital, l'attention et l’enthousiasme. Une sérotonine trop basse  peut entraîner anxiété, repli sur soi, et troubles du sommeil. Une dopamine faible  se traduit par une fatigue psychique, une perte de plaisir, un manque de clarté mentale. Et les deux sont impactées par le cortisol , la qualité de l’alimentation, le microbiote et les micronutriments. Thyroïde  : chef d’orchestre de la vitalité Les hormones thyroïdiennes (T4, T3) régulent notre température, notre digestion, notre énergie. Un stress chronique ou un excès de cortisol  peut bloquer la conversion de T4 en T3 , forme active de l’hormone thyroïdienne. Et si la thyroïde ralentit, tout le métabolisme ralentit : fatigue, frilosité, brouillard mental , transit lent, prise de poids. Insuline  : le chef d’orchestre de la glycémie (et pas seulement) Souvent négligée dans les troubles de fatigue et de sommeil, l’insuline joue pourtant un rôle essentiel. Elle régule le stockage du glucose  et donc notre énergie disponible. Mais lorsque la glycémie est instable (sucres rapides, repas irréguliers, stress), l’insuline doit intervenir sans cesse, provoquant : des hypoglycémies réactionnelles  (coup de pompe, irritabilité, fringales), une stimulation du cortisol  (le corps croit manquer d’énergie), un impact sur la sérotonine (moins de précurseurs disponibles), une fatigue paradoxale  malgré des nuits correctes. Un excès d’insuline chronique favorise aussi le stockage des graisses, la fatigue chronique et les troubles du sommeil , en perturbant le rythme naturel des autres hormones. Des boucles d'interaction puissantes Ces hormones fonctionnent en cascade . Voici quelques exemples d’interactions qui entretiennent la fatigue, le stress et les troubles du sommeil : Cortisol élevé → thyroïde freinée → moins de dopamine → fatigue mentale Cortisol élevé le soir → mélatonine inhibée → sommeil de mauvaise qualité → cortisol trop bas le matin Glycémie instable → pic d’insuline → chute d’énergie → sécrétion de cortisol → nuit perturbée → fatigue → fringales → cercle vicieux. Carence en micronutriments → moins de dopamine/sérotonine → plus de stress ressenti → hypercortisolémie Hypothyroïdie → ralentissement du métabolisme → fatigue chronique → hypersensibilité au stress Sommeil déstructuré → mauvaise récupération → hyperactivité de l’axe cortisol → inflammation latente C’est un véritable effet domino . Et tant qu’on ne rétablit pas l’ensemble de l’équilibre, le corps peine à sortir du cercle vicieux. Le rôle clé de l’alimentation et de la glycémie Une glycémie instable – due à des repas irréguliers, un stress chronique ou une alimentation mal adaptée – peut désorganiser tout le système hormonal.Le corps réagit en produisant davantage de cortisol, ce qui influence l’énergie, le sommeil, l’humeur et les envies alimentaires. Certaines habitudes, comme des repas pris trop tard ou trop riches, perturbent aussi les cycles naturels du cortisol et de la mélatonine, rendant le sommeil moins réparateur.Retrouver une stabilité glycémique, c’est donc revenir à un rythme physiologique plus apaisé , essentiel à l’équilibre hormonal et émotionnel. Les carences nutritionnelles : un frein hormonal silencieux La production et l’équilibre des hormones reposent sur de nombreux micronutriments — vitamines, minéraux, acides aminés — qui agissent comme de véritables “cofacteurs” du bon fonctionnement hormonal et nerveux. Une simple carence peut parfois bloquer toute une cascade hormonale, même lorsque les analyses classiques paraissent normales. C’est pourquoi l’approche fonctionnelle vise à identifier les déficits subtils  et à rééquilibrer le terrain nutritionnel  de manière ciblée et personnalisée, plutôt que de recommander des compléments au hasard. Une approche individualisée, fonctionnelle, personnalisée Il n’existe pas un seul protocole pour “la fatigue” ou “le stress”. Car chaque personne a une histoire, un mode de vie, un terrain différent. En micronutrition fonctionnelle, on va chercher à : Identifier le ou les axes déséquilibrés  (cortisol ? thyroïde ? neurotransmetteurs ? insuline ?), Explorer l’alimentation, la glycémie, le rythme de vie, Comprendre l’origine des déséquilibres hormonaux et nutritionnels , Proposer une stratégie personnalisée et globale  : alimentation, rythme, soutien micronutritionnel adapté, phytothérapie Conclusion : retrouver l’équilibre, c’est remettre le corps dans le bon tempo Fatigue, insomnie, stress chronique ne sont pas des fatalités. Ils sont souvent les signaux que le corps ne parvient plus à orchestrer correctement ses hormones . Retrouver un bon sommeil, une énergie stable et un esprit plus serein passe par une approche complète, où chaque levier compte  : hormones, nutrition, rythme, gestion du stress, qualité du sommeil. C’est là que la micronutrition fonctionnelle prend tout son sens : remettre en harmonie ce qui s’est déréglé avec douceur, précision et individualisation.

  • Troubles du cycle féminin : endométriose, SOPK, SPM… Et si la micronutrition changeait la donne ?

    Le cycle menstruel est un véritable reflet de l’équilibre global chez la femme. Quand il devient irrégulier, douloureux ou émotionnellement difficile à vivre, cela peut révéler des déséquilibres hormonaux, digestifs, nerveux ou immunitaires plus profonds. Parmi les troubles les plus fréquents : l’endométriose , le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) , et le syndrome prémenstruel (SPM) . 👉 Mais attention : chaque trouble peut avoir des origines multiples et différentes d’une femme à l’autre.  Deux femmes souffrant du même diagnostic n’auront pas forcément les mêmes causes profondes, ni les mêmes besoins. C’est pourquoi une approche individualisée  est essentielle pour retrouver l’équilibre. C’est précisément ce que propose la micronutrition  : comprendre l’origine de vos troubles pour agir de façon ciblée, globale et durable. Comprendre ces troubles féminins L’endométriose : excès d’imprégnation œstrogénique et inflammation L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique dans laquelle des cellules semblables à la muqueuse utérine migrent en dehors de l’utérus, provoquant douleurs, troubles digestifs, fatigue, et parfois infertilité. 🔹 Déséquilibres fréquemment observés  : Excès ou mauvaise élimination des œstrogènes Déficit en progestérone Inflammation chronique Déséquilibre du microbiote intestinal Stress oxydatif et surcharge hépatique Mais ces mécanismes ne sont pas universels. Chez certaines femmes, l’inflammation digestive est au cœur du problème, chez d’autres, c’est la dominance œstrogénique. D’où l’importance d’une analyse individualisée. Le SOPK : excès d'imprégnation androgénique et dérèglement métabolique Le syndrome des ovaires polykystiques est un trouble hormonal fréquent, souvent sous-diagnostiqué. Il se manifeste par des cycles irréguliers, de l’acné, une pilosité accrue, une prise de poids résistante, voire des difficultés de fertilité. 🔹 Déséquilibres fréquents  : Excès d’ androgènes  (testostérone) Résistance à l’ insuline Déficit en progestérone  (absence d’ovulation) Inflammation de bas grade Déséquilibres de l’axe cortisol  (stress chronique) Certaines femmes présentent une forme à dominante métabolique, d’autres à dominante hormonale ou inflammatoire. Un même nom, plusieurs visages. Le SPM : déséquilibre oestro-progestéronique et terrain carencé Le syndrome prémenstruel regroupe un ensemble de symptômes physiques (douleurs, gonflements, seins tendus) et émotionnels (irritabilité, anxiété, humeur dépressive) apparaissant avant les règles. Ces symptômes peuvent sérieusement impacter la qualité de vie. 🔹 Déséquilibres souvent en cause  : Chute ou déficit de progestérone  en fin de cycle Excès relatif d’ œstrogènes Dérèglement des neurotransmetteurs (notamment la sérotonine ) Carences fonctionnelles liées au stress ou à une mauvaise absorption digestive Là encore, l’origine peut varier : chez certaines femmes, le déséquilibre est principalement hormonal, chez d’autres, il est lié à une vulnérabilité émotionnelle ou à un terrain inflammatoire. Pas de panique ! Il y a des solutions ! La micronutrition : une approche ciblée et globale La micronutrition vise à agir à la source du déséquilibre , plutôt que de masquer les symptômes. Elle s’intéresse à l’alimentation, au microbiote, à la gestion du stress, à l’axe hormonal, aux carences fonctionnelles… avec un objectif : retrouver un équilibre durable et naturel . Voici comment elle intervient : 1. Apaiser l’inflammation et le stress oxydatif Dans de nombreux troubles comme l’endométriose ou le SOPK, un terrain inflammatoire est impliqué. L’objectif est alors de calmer cette inflammation silencieuse , de protéger les cellules contre les agressions et de soulager les tissus, notamment au niveau pelvien et digestif. 2. Soutenir la détoxification hormonale Le foie est chargé de transformer et d’éliminer les hormones en fin de cycle. Quand cette fonction est ralentie, certains œstrogènes peuvent s’accumuler, entretenant un déséquilibre hormonal. La démarche consiste à soutenir cette fonction hépatique , afin de faciliter une élimination fluide et naturelle des excès hormonaux. 3. Rééquilibrer les axes hormonaux Chaque hormone (œstrogène, progestérone, androgène, insuline, cortisol…) interagit avec les autres. Lorsqu’une ou plusieurs d’entre elles se dérèglent, c’est l’ensemble du cycle qui peut êt re perturbé. La m icronutrition vise à restaurer une communication hormonale fluide , en tenant compte du profil individuel, du cycle naturel et du mode de vie de la personne. 4. Restaurer un microbiote en équilibre Le microbiote intestinal joue un rôle clé dans l’élimination des hormones et la régulation de l’inflammation. Lorsqu’il est déséquilibré, il peut perturber le cycle, entretenir des douleurs, voire accentuer la dominance œstrogénique. L’objectif ici est de renforcer l’écosystème intestinal , soutenir la muqueuse, et rétablir un lien harmonieux entre l’intestin, le système immunitaire et les hormones. En savoir plus 5. Apaiser le système nerveux et la réponse au stress Le stress chronique est un facteur aggravant majeur de tous les troubles hormonaux. Il agit sur le cortisol, freine l’ovulation, amplifie les symptômes du SPM, perturbe le sommeil et l’humeur. L’approche micronutritionnelle aide à mieux réguler la réponse au stress , à stabiliser les émotions et à renforcer les capacités d’adaptation de l’organisme. Une approche sur-mesure, au cœur de la santé fonctionnelle Ce qu’il faut retenir : même diagnostic ≠ mêmes causes ≠ mêmes solutions . Chaque femme a un profil, une histoire, un métabolisme, une alimentation et un mode de vie qui lui sont propres. Il est donc essentiel d’analyser l’origine des déséquilibres pour adapter la prise en charge. C’est ce que je propose lors des consultations en santé fonctionnelle et micronutrition : un accompagnement individualisé  basé sur vos symptômes, vos analyses, votre mode de vie et votre écoute personnelle. En résumé Les troubles du cycle — endométriose, SOPK, SPM… — ne sont pas des fatalités. Ils sont souvent l’expression d’un déséquilibre plus profond , qu’il est possible d’identifier et de rééquilibrer naturellement. La micronutrition permet d’agir à la racine, de façon douce mais puissante, pour retrouver un cycle régulier, moins douloureux, plus serein . 💬 Si vous vous reconnaissez dans ces troubles, n’attendez pas : votre corps vous parle. Je vous accompagne pour l’écouter, le comprendre et le rééquilibrer durablement.

  • Syndrome prémenstruel (SPM): l’éclairage d’une micronutritionniste sur les déséquilibres hormonaux

    Fatigue, irritabilité, douleurs, pulsions sucrées ou seins tendus... Le syndrome prémenstruel (SPM)  est souvent banalisé, voire considéré comme inévitable. Pourtant, ces symptômes ne sont pas normaux . Ils traduisent un déséquilibre hormonal , le plus souvent réversible. Pour le corriger, il faut identifier la cause exacte . C’est tout l'objectif de mon approche en tant que micronutritionniste , qui tient compte de ton terrain, ton alimentation, ton hygiène de vie et ton équilibre hormonal global. Le SPM, c’est quoi exactement ? Le SPM regroupe un ensemble de symptômes qui surviennent avant les règles : tensions mammaires, sautes d’humeur, fatigue, anxiété, troubles digestifs, maux de tête, compulsions alimentaires, douleurs pelviennes ou gonflements... Ces manifestations sont le reflet d’un déséquilibre hormonal , entre œstrogènes et progestérone . Mais attention : les mécanismes sont multiples . Et c’est là que tout change. Comprendre la cause pour mieux cibler On distingue deux grands profils dans les troubles hormonaux responsables du SPM : 1. Hyperœstrogénie vraie  → le corps produit trop d’œstrogènes 2. Hyperœstrogénie relative  → déséquilibre entre œstrogènes et progestérone Les symptômes peuvent se ressembler, mais les mécanismes et les solutions sont différents . Identifier la cause est donc la clé d’une prise en charge efficace  — souvent accompagnée par une micronutritionniste  ou un professionnel formé en physiologie hormonale féminine. Hyperœstrogénie vraie : trop d’œstrogènes produits Dans ce cas, le corps fabrique trop d’œstrogènes, souvent sous l’influence d’une enzyme appelée aromatase , dont l’activité peut être stimulée par différents facteurs.Identifier le mécanisme en jeu est essentiel pour agir efficacement — car les causes peuvent être multiples et propres à chaque personne. Pourquoi ce surplus ? L’aromatase peut être suractivée par certaines habitudes alimentaires, une inflammation chronique, un stress prolongé, des déséquilibres métaboliques ou encore des expositions environnementales spécifiques. Certaines périodes de vie, comme la périménopause, peuvent aussi accentuer ce phénomène. L’approche en consultation ? L’objectif est de comprendre ce qui stimule cette enzyme dans votre cas précis , puis de rééquilibrer les grands axes impliqués : alimentation, gestion du stress, équilibre métabolique et hormonal, soutien ciblé en micronutriments si nécessaire. Chaque stratégie est adaptée à votre profil et à vos besoins pour rétablir une production hormonale harmonieuse et durable. Hyperœstrogénie relative : déséquilibre entre les œstrogènes et la progestérone Dans ce cas, les œstrogènes ne sont pas trop élevés mais c'est cet équilibre qui est perdu. Cela peut venir de plusieurs mécanismes : Pas assez de progestérone Même avec des œstrogènes dans les normes, une progestérone basse crée un déséquilibre hormonal. Cela peut être lié à : une ovulation de mauvaise qualité, un corps jaune qui sécrète peu de progestérone, un stress prolongé qui "vole" la progestérone au profit du cortisol, des troubles de la thyroïde ou du SOPK , des carences en micronutriments spécifiques Mauvaise élimination des œstrogènes Les œstrogènes sont bien produits mais mal éliminés . Résultat : ils restent trop longtemps actifs, deux mécanismes : a) Détox hépatique ralentie Le foie transforme les œstrogènes pour les éliminer. Un foie surchargé ou carencé laisse passer des œstrogènes réactifs. b) Dysbiose intestinale Le microbiote intestinal joue un rôle majeur via une enzyme (β-glucuronidase). S’il est déséquilibré, les œstrogènes sont réabsorbés au lieu d’être évacués. C'est souvent le cas chez les personnes souffrant de troubles digestifs , ballonnements, constipation : un signal qu’il faut traiter le terrain digestif  pour corriger le SPM. Inflammation chronique Une inflammation chronique peut modifier la sensibilité des récepteurs aux œstrogènes, amplifiant leur action même lorsque leur taux sanguin reste normal. Ce déséquilibre peut alors entraîner de nombreux symptômes hormonaux, parfois sans qu’un “excès” d’œstrogènes soit réellement mesuré. D’où vient cette inflammation ? Elle peut avoir plusieurs origines : un stress prolongé, une alimentation déséquilibrée, une altération du microbiote intestinal, ou encore des perturbations métaboliques comme la résistance à l’insuline. Ces facteurs interagissent souvent entre eux, d’où l’importance d’une vision globale pour en identifier la source principale. Mon approche : En consultation, j’évalue ce terrain inflammatoire  à l’aide d’un bilan clinique approfondi et, si nécessaire, d’analyses fonctionnelles ciblées. Cela permet de proposer un accompagnement personnalisé  visant à apaiser l’inflammation, soutenir la régulation hormonale et restaurer l’équilibre global. Perturbateurs endocriniens Ce sont des molécules qui miment l’action des œstrogènes  en se fixant sur leurs récepteurs. Quel est le mécanisme d'un perturbateurs endocriniens ? Imagine une fausse clé qui ouvre la porte des œstrogènes — sans en être un. Cela déclenche une hyperstimulation œstrogénique , même avec des taux normaux. Et ils sont partout.. Ces mécanismes sont aussi exacerbés dans un contexte d' endométriose , où la sensibilité aux œstrogènes est déjà augmentée. Et l’huile d’onagre ou de bourrache dans tout ça ? Oui, mais.. Ces huiles végétales sont souvent conseillées en SPM, car elles modulent l’inflammation et soutiennent la sensibilité hormonale. Elles sont efficaces surtout en cas d’hypersensibilité aux œstrogènes , comme dans certains cas d’endométriose ou de récepteurs surexprimés. MAIS elles n’auront aucun impact si la cause est un manque de progestérone, une mauvaise ovulation ou une détox déficiente . Il est donc capital de faire un bilan afin d'apporter une prise en charge ciblée et de ne pas aggraver la situation sans le vouloir. Pourquoi il est essentiel de comprendre la cause de ton SPM avec une micronutritionniste ? Sans identifier le mécanisme exact, on risque d’appliquer des solutions inadaptées, et parfois même contre indiquées. Un même symptôme peut venir de plusieurs déséquilibres opposés . En tant que micronutritionniste formée à la physiologie du cycle, je peux t’aider à établir ton profil et poser les bons leviers : nutritionnels, hormonaux, digestifs, environnementaux. Le cycle menstruel : un pilier central de la santé féminine Avoir un cycle menstruel harmonieux, avec une ovulation de qualité , est bien plus qu’une simple question de fertilité ou de confort avant les règles. C’est un véritable indicateur de santé . Un cycle fluide, régulier, sans douleurs excessives ni symptômes gênants, montre que les systèmes hormonaux, digestifs, nerveux et métaboliques fonctionnent en synergie. Et inversement, un cycle déséquilibré peut être le signal qu’un ou plusieurs de ces systèmes sont perturbés. Des hormones qui parlent entre elles Le cycle repose sur un dialogue fin entre les œstrogènes, la progestérone, les androgènes , mais aussi d'autres hormones clés comme l'insuline, le cortisol et les hormones thyroïdiennes . Chaque déséquilibre dans ce réseau peut avoir des conséquences en cascade : Des œstrogènes déséquilibrés (en excès ou mal éliminés) peuvent générer des symptômes de SPM, des douleurs, une humeur instable. Un manque de progestérone peut altérer la qualité du sommeil, augmenter l’anxiété, favoriser une prise de poids ou des troubles cutanés. Un cortisol trop élevé (lié au stress chronique ) peut perturber l’ovulation ou la production hormonale. Des troubles thyroïdiens ou une résistance à l’insuline peuvent aussi influencer la régularité du cycle ou aggraver les symptômes hormonaux. Enfin, une inflammation chronique ou un microbiote intestinal déséquilibré peut modifier la manière dont le corps métabolise et élimine les hormones. Un cycle bien régulé protège la femme, au-delà de la fertilité Quand l’ensemble de ces hormones s’équilibre correctement, le cycle devient un véritable allié de santé . Il permet de : Stabiliser l’humeur , améliorer la qualité du sommeil, favoriser une bonne clarté mentale. Préserver les os , la qualité de la peau, les cheveux, et l’énergie globale. Réguler la glycémie  et éviter les fringales ou la prise de poids cyclique. Prévenir les déséquilibres hormonaux  : syndrome prémenstruel (SPM), endométriose, SOPK, règles abondantes, douleurs, ou encore une transition plus difficile à la ménopause. Une hygiène de vie adaptée, soutenue par la micronutrition Un cycle fluide dépend d’une alimentation équilibrée, d’un sommeil réparateur, d’une gestion du stress, d’une bonne digestion , et d’un apport optimal en micronutriments , et nécessite un soutien et des analyses poussées afin de comprendre d'où vient de le déséquilibre. C’est là que l’accompagnement par un.e micronutritionniste  prend tout son sens : comprendre les causes profondes des déséquilibres hormonaux, explorer les axes à rééquilibrer (foie, microbiote, glandes endocrines…), et mettre en place des actions concrètes et personnalisées. Envie de comprendre enfin la vraie cause de votre SPM et de retrouver un équilibre durable ? Je vous accompagne en consultation avec une approche personnalisée et fondée sur la micronutrition , la physiologie hormonale et l’écoute de vos symptômes.

  • Hypothyroïdie et micronutrition : fatigue, digestion, prise de poids… Comprendre et rééquilibrer vos hormones

    1. La thyroïde, c’est quoi et pourquoi est-elle si importante ? La thyroïde est une glande située à la base du cou, responsable de la régulation de notre métabolisme, de notre énergie, de la température corporelle, du poids, mais aussi de l’équilibre hormonal global. Un dérèglement thyroïdien peut avoir des répercussions sur de nombreux domaines : fatigue chronique , frilosité, prise de poids, impression d'être "au ralenti", perte de cheveux, peau sèche, troubles digestifs , infertilité, syndrome prémenstruel (SPM) , endométriose ou encore difficultés liées à la ménopause. La thyroïde fonctionne via une cascade hormonale : L’hypophyse produit la TSH  (Thyroid Stimulating Hormone), qui stimule la thyroïde. La thyroïde sécrète surtout de la T4  (thyroxine), forme peu active. La T4 doit être convertie en T3 , la forme active qui agit sur toutes nos cellules. C’est donc la T3  qui reflète réellement la qualité du fonctionnement thyroïdien. 2. Comment fonctionne la cascade thyroïdienne ? La cascade hormonale suit plusieurs étapes : L’hypophyse libère la TSH. La thyroïde produit la T4. La T4 est convertie en T3 dans les tissus, notamment au niveau du foie et de l’intestin. La T3 doit se fixer sur ses récepteurs cellulaires pour activer le métabolisme. À chaque étape, il peut y avoir un blocage : problème de production, de conversion, ou d’activation de la T3. 3. Où ça peut bloquer ? Dans la vision médicale classique, l’analyse sanguine s’intéresse surtout à la TSH, parfois à la T4. Cela permet de diagnostiquer des pathologies comme la thyroïdite de Hashimoto . Malheureusement, cela ne permet pas toujours de comprendre les blocages fonctionnels. En effet, si ces valeurs sont normales, on conclut souvent que « tout va bien », même si la personne présente encore des symptômes d’hypothyroïdie. En micronutrition fonctionnelle , on s'intéresse à la capacité du corps à réellement utiliser ses hormones thyroïdiennes : Est-ce que la T4 est correctement convertie en T3 ? Est-ce que la T3 peut se fixer sur ses récepteurs ? (récepteurs qui dépendent de la vitamine A , du zinc , du sélénium , et qui peuvent être perturbés par l’ inflammation ). Est-ce que le microbiote intestinal (souvent perturbé en cas de dysbiose , SIBO  ou candidose ) favorise ou au contraire freine cette conversion ? Un.e micronutritionniste s’intéresse donc au fonctionnement global et met en lien les différents systèmes. 4. Le rôle du contexte global : digestion, inflammation, équilibre hormonal La thyroïde ne fonctionne jamais seule. Elle est en lien permanent avec la digestion, l’inflammation et les autres hormones. a) Digestion et microbiote Une inflammation digestive, une dysbiose , un SIBO  ou une candidose  peuvent perturber la conversion de T4 en T3. Un microbiote déséquilibré bloque aussi la détoxification des hormones, créant des déséquilibres (par exemple trop d’œstrogènes en circulation, favorisant un SPM  ou aggravant une endométriose ). En savoir plus b) Inflammation chronique L’inflammation (stress, alimentation inadaptée, pollution, troubles digestifs) peut diminuer la sensibilité des récepteurs à la T3 et ralentir le métabolisme. c) Contexte hormonal La thyroïde et les autres hormones s’influencent mutuellement : Un excès de cortisol  (stress chronique) freine la conversion T4 → T3. Un déficit de progestérone  ou un excès d’ œstrogènes  peuvent aggraver l’hypothyroïdie et accentuer les symptômes (SPM, infertilité, endométriose). L’ insuline  et l’équilibre glycémique influencent aussi directement la santé thyroïdienne. D’où l’importance de considérer l’ équilibre hormonal global , et pas uniquement la thyroïde. En savoir plus 5. Que faire concrètement ? Il faut avant tout identifier le cause et comprendre "où ça bloque". Si une analyse révèle un déficit majeur, un traitement médical avec T4 ou T3 peut être nécessaire et bénéfique. Mais dans de nombreux cas d’ hypothyroïdie fonctionnelle (dite hypothyroïdie frustre), il est possible d’agir en profondeur grâce à la micronutrition, en identifiant la cause profonde : Soutenir le foie et le microbiote pour améliorer la conversion de T4 en T3. Corriger les déficits en nutriments clés. Réduire l’inflammation chronique par une alimentation adaptée et une hygiène de vie équilibrée. Travailler sur le stress et la régulation du cortisol pour restaurer un équilibre hormonal global. La micronutrition  permet donc d’analyser chaque maillon de la cascade thyroïdienne, de comprendre pourquoi ça bloque, et de redonner au corps sa capacité naturelle d’autorégulation. Conclusion Un déséquilibre de la thyroïde ne concerne pas seulement l’énergie ou le poids, mais tout l’équilibre hormonal (stress, résistance à l'insuline, SPM, endométriose, fertilité, ménopause)… Tout est lié. Si vous présentez des symptômes d’hypothyroïdie ou un problème hormonal inexpliqué malgré des analyses « normales », il est peut-être temps d’explorer la piste fonctionnelle. En tant que micronutritionniste , je vous aide à identifier l’origine du déséquilibre (thyroïde, digestion, microbiote, hormones sexuelles) et à retrouver une harmonie durable. Prenez rendez-vous dès maintenant pour un accompagnement personnalisé !

  • Fatigue, douleurs articulaires, tendinites : l’inflammation de bas grade expliquée par une micronutritionniste

    L’ inflammation de bas grade  est une inflammation chronique, discrète et persistante. Contrairement à l’inflammation aiguë (une cheville gonflée, une fièvre), elle agit en silence et use le corps au quotidien . Symptômes les plus fréquents : Fatigue chronique, manque d’énergie malgré le repos Douleurs articulaires, tendinites à répétition, raideurs Troubles digestifs (ballonnements, SIBO, dysbiose, candidose) Prise de poids , résistance à l’insuline, fringales sucrées SPM, endométriose, SOPK ou ménopause compliquée Maux de tête , peau terne, difficultés de concentration À long terme, cette inflammation invisible favorise : vieillissement cellulaire prématuré, maladies cardiovasculaires, diabète, cancer, dérèglements hormonaux. Identifier une inflammation de bas grade est donc essentiel. En tant que micronutritionniste , je vous aide à comprendre ses causes profondes et à corriger le terrain. Les causes de l’inflammation de bas grade 1. L’alimentation déséquilibrée Acides gras déséquilibrés  : un rapport des acides gras déséquilibrés augmente la production de prostaglandines pro-inflammatoires. Acide arachidonique  : présent dans la viande grasse et les charcuteries, il nourrit directement les voies inflammatoires. Excès de sucre  : provoque des pics d’insuline → production de cytokines pro-inflammatoires et glycation des protéines (qui “rouillent” les tissus). Symptômes : fatigue après les repas, douleurs diffuses, surpoids. Analyses biologiques utiles : profil en acides gras, hémoglobine glyquée, CRP ultrasensible. 2. Dysbiose et troubles digestifs Un microbiote déséquilibré  (SIBO, candidose, dysbiose de fermentation ou de putréfaction,..) entraîne une hyperperméabilité intestinale (“intestin qui fuit”). Des fragments bactériens (LPS) passent dans le sang, activant le système immunitaire et entretenant l’inflammation. Symptômes : ballonnements, troubles du transit, intolérances, fatigue cérébrale. Analyses biologiques utiles : DMI/MOU, zonuline, LBP, calprotectine. 3. Stress chronique et cortisol épuisé Le cortisol  est l'hormone de l'éveil et une hormone anti-inflammatoire naturelle. En cas de stress chronique , sa sécrétion est d’abord élevée, puis s’épuise (“cortisol à plat”). Résultat : le corps perd son frein naturel contre l’inflammation. Symptômes : insomnies, réveils nocturnes, fatigue dès le matin, irritabilité. Analyses biologiques utiles : CAR (Cortisol Awakening Response), cortisol salivaire 20h, SDHEA 4. Résistance à l’insuline Une alimentation trop sucrée fatigue le pancréas qui doit produire beaucoup d'insuline. L’insuline devient moins efficace → résistance à l’insuline . Et l'insuline en excès est elle-même inflammatoire. Cette situation provoque une inflammation via les adipokines sécrétées par le tissu adipeux. Symptômes : faim rapide après les repas, stockage abdominal, baisse d’énergie. Analyses biologiques utiles : insuline à jeun, HOMA, quicky 5. Stress oxydatif et excès de sport Chaque respiration produit des radicaux libres. Normalement, ils sont neutralisés par les antioxydants. Mais en cas de pollution, tabac, alcool, déficit en antioxydants , ou excès de sport sans récupération , la balance penche vers le stress oxydatif → qui entretient l’inflammation. Symptômes : douleurs musculaires persistantes, récupération lente, blessures fréquentes. Analyses biologiques utiles : marqueurs du stress oxydatif, statut antioxydant. 6. Intolérance à l’histamine L’ histamine  est produite naturellement par le corps (notamment par les mastocytes lors d’une réaction allergique). Mais elle est aussi présente dans certains aliments (vin, fromages affinés, charcuteries, poissons fumés). Quand la capacité de dégradation de l’histamine est insuffisante, l’excès entretient l’inflammation. Symptômes : migraines, démangeaisons, troubles digestifs, palpitations, rougeurs. Analyses fonctionnelles utiles : DAO, histamine fécale Pourquoi identifier une inflammation de bas grade est capital Parce qu’elle agit en silence , elle est souvent négligée. Pourtant, elle prépare le terrain à : maladies métaboliques (obésité, diabète), maladies inflammatoires chroniques, dérèglements hormonaux (endométriose, SOPK, SPM, ménopause compliquée), vieillissement prématuré. En tant que micronutritionniste  je m'intéresse à la cause : alimentation, digestion, hormones, mode de vie, stress oxydatif. C’est cette approche globale qui permet au corps de retrouver son équilibre. Conclusion : et vous ? Vous vous reconnaissez dans ces symptômes : fatigue persistante, douleurs, troubles digestifs, maux de tête  ? Et si c’était une inflammation de bas grade  ? En tant que micronutritionniste , j’accompagne mes patients à identifier la cause profonde et à mettre en place une prise en charge personnalisée : alimentation anti-inflammatoire, équilibre du microbiote, gestion du stress, optimisation du sommeil et du rythme de vie. N’attendez pas que ces symptômes s’aggravent : prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour un bilan en micronutrition.

  • Périménopause et ménopause : bouffées de chaleur, fatigue, prise de poids – les déséquilibres hormonaux sous-jacents expliqués par une micronutritionniste

    La périménopause et la ménopause entraînent des modifications hormonales qui impactent le sommeil, l’énergie, l’humeur, la digestion et le poids . Comprendre le rôle des œstrogènes et de la progestérone , ainsi que leurs interactions avec d’autres hormones comme la thyroïde , le cortisol et l’insuline, est essentiel pour identifier l’origine des symptômes et agir efficacement grâce à la micronutrition fonctionnelle . Car il y a plein de choses à mettre en place afin de vivre cette transition avec douceur. Le cycle hormonal normal : comprendre les bases Le cycle menstruel se déroule en trois phases principales : Phase folliculaire  : dominée par les œstrogènes, elle prépare l’ovaire et l’endomètre à l’ovulation. Ovulation  : déclenchée par le pic de LH (lui-même déclenché par la montée des œstrogènes), moment clé de la fertilité. Phase lutéale  : dominée par la progestérone, qui stabilise l’endomètre et permet de maintenir une grossesse en cas de fécondation. Un cycle harmonieux , marqué par une ovulation régulière et un équilibre entre œstrogènes et progestérone , constitue un véritable pilier de la santé féminine . Contrairement à l’idée reçue qui réduit leur rôle à la seule fertilité, les hormones sexuelles influencent en réalité de nombreux mécanismes essentiels de l’organisme : équilibre nerveux et émotionnel, métabolisme, santé osseuse, cardiovasculaire et thyroïdienne. Rôles des œstrogènes et de la progestérone et leurs interactions hormonales Les œstrogènes Métabolisme osseux et cardiovasculaire  : protègent les os et le cœur, régulent l’énergie. Microbiote intestinal et vaginal : favorise les bonnes bactéries et diminue les vaginoses Sensibilité des récepteurs hormonaux  : influencent la thyroïde et le cortisol. Une baisse ralentit la conversion T4 → T3, entraînant fatigue et prise de poids. Équilibre glycémique et insuline  : maintien de la satiété et régulation du stockage des graisses. Peau et collagène  : préservent l’élasticité cutanée. Humeur et bien-être  : modulant la sérotonine et la dopamine, les œstrogènes participent à la régulation de l’humeur, à la motivation et à la gestion du stress. Effet anti-inflammatoire  : limite l’inflammation chronique et soutient la santé articulaire et cardiovasculaire. La progestérone Système nerveux et humeur  : agit sur les récepteurs GABA dans le cerveau, favorisant détente, réduction de l’anxiété et sur la sérotonine, effet anti‑dépressif. Sommeil   : favorise un sommeil réparateur et régulier. Contrebalance les œstrogènes  : limite rétention d’eau, migraines et seins sensibles. Favorise la conversion des hormones thyroidiennes (T4 en T3)  : soutient le métabolisme et l’énergie. Régulation glycémie et cortisol  : équilibre les fringales et le stress. Effet anti-inflammatoire  : contribue à limiter l’inflammation chronique, ce qui peut réduire douleurs articulaires et symptômes liés à SPM ou endométriose. Interactions avec d’autres hormones Thyroïde  : œstrogènes et progestérone influencent la production et l’action de T3. Cortisol  : déséquilibre hormonal augmente stress et fatigue. Insuline  : favorise stockage des graisses et fringales. Sérotonine et dopamine : influence l'humeur, la motivation, le bien être Autres hormones sexuelles  : perturbation amplifie SPM ou endométriose. Au vu de l’importance des œstrogènes et de la progestérone dans tant de fonctions essentielles du corps, il devient évident que leur diminution progressive en périménopause puis en ménopause entraîne l’apparition de multiples symptômes . Les deux phases clés de la périménopause et de la ménopause La périménopause se déroule généralement en deux phases principales , chacune correspondant à une baisse progressive des hormones : Phase 1 : Baisse de la progestérone   Phase 2 : Baisse des œstrogènes Chaque phase entraîne des symptômes spécifiques  liés aux déséquilibres hormonaux, et nécessite des approches ciblées en micronutrition  pour restaurer l’équilibre. Phase 1 : baisse de la progestérone Symptômes fréquents Cycles courts et règles abondantes SPM marqué : seins douloureux, migraines, irritabilité Fatigue et troubles du sommeil Fringales et rétention d’eau Prise de poids abdominale Changements d’humeur  : irritabilité, anxiété, symptômes dépressifs légers Inflammation accrue : douleurs articulaires, sensibilité accrue, aggravation de symptômes liés à SPM ou endométriose Mécanismes physiologiques La chute de progestérone perturbe : La régulation du cortisol → stress et troubles du sommeil Les récepteurs GABA dans le cerveau → anxiété, irritabilité et humeur instable La conversion T4 → T3 → métabolisme ralenti, fatigue et prise de poids L’équilibre glycémie / insuline → fringales et stockage des graisses Augmentation de l’inflammation chronique, car la progestérone n’exerce plus son effet anti-inflammatoire protecteur : douleurs articulaires, musculaires, migraines,.. Approches micronutritionnelles En s'adaptant à chaque personne, ses ressentis et ses besoins : Soutenir la progestérone via certaines plantes  et micronutriments ciblés Favoriser une ovulation de qualité  pour maintenir un cycle régulier le plus longtemps possible Agir sur l’inflammation et l’équilibre glycémique via l’alimentation et micronutrition Accompagner la régulation de l’humeur et du sommeil par des nutriments spécifiques et une hygiène de vie adaptée Phase 2 : baisse des œstrogènes Symptômes fréquents Bouffées de chaleur , sueurs nocturnes Sécheresse intime , baisse de libido Troubles articulaires et douleurs diffuses Fatigue persistante, troubles cognitifs Prise de poids abdominale Changements d’ humeur  : irritabilité, anxiété, baisse de motivation, symptômes dépressifs Risque accru d’ostéoporose, fractures et de maladies cardiovasculaires Inflammation accrue : douleurs articulaires, sensibilité accrue, risque d’aggravation de troubles inflammatoires existants Mécanismes physiologiques La chute des œstrogènes entraîne : Une modulation réduite de la sérotonine et de la dopamine → troubles de l’humeur et anxiété Une diminution de la sensibilité des récepteurs hormonaux → métabolisme ralenti Perturbation du microbiote et inflammation → fatigue , troubles digestifs Déséquilibre cortisol → augmentation du stress et fatigue Perte de l’effet anti-inflammatoire naturel, favorisant douleurs articulaires et manifestations inflammatoires Approches micronutritionnelles En s'adaptant à chaque personne, ses ressentis et ses besoins : Soutenir les os Réduire l’inflammation Plantes adaptogènes et phytoestrogènes Soutien du microbiote et optimisation de la glycémie Stabilisation de l'humeur via des micronutriments spécifiques et des plantes Conclusion : agir dès maintenant Chaque femme vit la périménopause et la ménopause différemment. Comprendre la phase de périménopause à laquelle la femme se trouve, ainsi que identifier les mécanismes responsables des symptomes permet de mettre en place une stratégie micronutritionnelle ciblée , adaptée à son profil, pour : Soulager bouffées de chaleur, SPM , fatigue et troubles du sommeil Maintenir un poids stable et limiter les fringales Soutenir la thyroïde , le cortisol et la glycémie Diminuer l'inflammation et les douleurs articulaires, migraines Stabiliser l'humeur et les sentiments de déprime Vous vous reconnaissez dans ces symptômes ? Prenez rendez-vous pour un bilan personnalisé afin retrouver votre équilibre hormonal

  • Difficulté à perdre du poids ? Vous faites des efforts mais rien ne bouge ? Découvrez les freins physiologiques à la perte de poids et reprenez le contrôle !

    Vous avez l’impression de tout faire correctement  : alimentation saine, activité physique régulière, sommeil correct… et pourtant la balance ne bouge pas  ? Vous vous sentez fatigué.e , ballonné.e , frustré.e , ou vous craquez facilement sur le sucre ?Ce n’est pas un manque de volonté , mais souvent un déséquilibre physiologique profond . Le poids n’est souvent pas qu’une question de calories : c’est le reflet de votre équilibre hormonal, digestif et métabolique . En micronutrition , on cherche à comprendre pourquoi votre corps bloque , car il n’y a jamais de perte de poids durable sans rééquilibrage du terrain . Voici les grands saboteurs de la perte de poids  — et ce que la micronutrition peut faire pour vous aider à reprendre le contrôle. 1. La thyroïde : le chef d’orchestre du métabolisme C'est quoi ? La thyroïde régule la vitesse du métabolisme , la température corporelle , la consommation énergétique . Ses hormones (T4 → T3) agissent comme un accélérateur. Pourquoi elle bloque la perte de poids ? Quand la T4 ne se convertit plus bien en T3, le corps tourne au ralenti : métabolisme plus lent, fatigue, stockage facilité, frilosité, peau sèche, moral bas. Ce qui perturbe la thyroïde Carences en certains micronutriments Inflammation chronique Stress   et perturbations du cortisol Dysbiose intestinale  et perméabilité digestive En micronutrition On soutient la conversion T4 → T3  et la fonction thyroïdienne  via les nutriments-clés, la correction des carences et la prise en charge du microbiote . En savoir plus sur l'hypothyroïdie 2. Le cortisol : le stress qui empêche de maigrir C'est quoi ? Le cortisol est l’ hormone de l'éveil mais aussi du stress , produite par les surrénales. En cas de stress chronique, il devient votre plus grand ennemi minceur . Pourquoi il bloque la perte de poids ? Le cortisol augmente la glycémie , donc l’insuline , donc le stockage et l'inflammation Il dérègle la thyroïde , freine la progestérone   et affaiblit la digestion . Quand il chute (épuisement surrénalien), le métabolisme s’effondre, et la fatigue intense s'installe En micronutrition Soutien des surrénales   Régulation du système nerveux  et travail sur la gestion du stress Travail sur les biorythmes (rythme éveil - sommeil) En savoir plus sur le stress et la fatigue 3. La résistance à l’insuline : quand le sucre devient un poison C'est quoi ? L’insuline permet au glucose de rentrer dans les cellules  pour être utilisé. Quand les récepteurs à l'insuline deviennent résistants, le sucre reste dans le sang et est stocké sous forme de graisses . C'est la phase de pré-diabète. Le lien avec la perte de poids Trop de sucres rapides, repas fréquents, stress → hyperinsulinémie chronique. Les cellules deviennent résistantes  → le sucre reste dans le sang, l’insuline augmente encore. L’insuline empêche la lipolyse  (brûlage des graisses) → stockage abdominal. Elle stimule la faim , surtout le soir. Cette résistance favorise la prise de poids , la fatigue après les repas , et peut mener à un SOPK (syndrome des ovaires polykystiques)  chez la femme, avec acné, cycles irréguliers et infertilité . En micronutrition Ajustement de l’alimentation indispensable Micronutriments essentiel au fonctionnement hormonal Travail sur l'inflammation via différentes voies Travail sur le stress 4. L’inflammation de bas grade : le terrain silencieux C'est quoi ? L' inflammation de bas grade est discrète mais constante. Elle ne fait pas mal, mais elle use  : fatigue, douleurs diffuses, ballonnements, moral bas, prise de poids sans raison. Les causes fréquentes sont l'alimentation déséquilibrée (oméga-6 en excès, sucres, additifs), la dysbiose intestinale, le stress oxydatif et le manque de sommeil. Pourquoi elle bloque la perte de poids ? L’inflammation chronique perturbe : La thyroïde  (conversion hormonale ralentie) L’ insuline  (résistance accrue) Les œstrogènes  (mauvaise élimination) La sensation de satiété En micronutrition Micronutriments essentiels pour faire baisser l'inflammation Rééquilibrage alimentaire Travail du microbiote et de la détox hépatique En savoir plus sur l'inflammation et les douleurs 5. La dysbiose : un microbiote qui ne joue plus son rôle C'est quoi ? La dysbiose correspond à un déséquilibre du microbiote intestinal , souvent causé par une alimentation déséquilibrée, des antibiotiques, le stress ou des infections digestives. Pourquoi elle bloque la perte de poids ? Perturbe la satiété Empêche la bonne assimilation des nutriments Crée une inflammation de bas grade Bloque la conversion hormonale thyroïdienne Augmente l' inflammation intestinale En micronutrition Antimicrobiens spécifiques à la dysbiose en question Réensemencement du microbiote (probiotiques spécifiques) Soutien de la perméabilité intestinale   En savoir plus sur la dysbiose et les problèmes digestifs 6. La candidose : le champignon qui sabote la satiété C'est quoi ? La candidose est une prolifération anormale de Candida albicans , un champignon naturellement présent dans l’intestin. Pourquoi elle bloque la perte de poids ? Le candida se nourrit de sucre  et libère des molécules qui stimulent les envies sucrées . Il perturbe la satiété , crée des ballonnements , une fatigue post-prandiale , entretient l’inflammation et peut impacter l'humeur. Il peut aggraver une résistance à l’insuline  et une prise de poids abdominale . En micronutrition Régime alimentaire spécifique le temps du traitement Soutien du foie et des intestins Antifongiques naturels Réensemencement du microbiote après traitement, avec des probiotiques spécifiques à la candidose En savoir plus sur la candidose et les problèmes digestifs 7. Le déséquilibre œstrogènes - progestérone C'est quoi ? Un déséquilibre entre les hormones "prolifératrices" (œstrogènes) et les hormones du frein à la prolifération (progestérone). Le déséquilibre est généralement en faveur des œstrogènes et peut accentuer le stockage, la rétention d’eau et les fringales . Pourquoi il bloque la perte de poids ? Les œstrogènes favorisent la rétention hydrique  et la lipogenèse (création de gras). Une carence en progestérone  aggrave le stress, la fatigue, les troubles du sommeil et ralentit le métabolisme. Ce déséquilibre est rencontré en pré-ménopause Ce déséquilibre favorise aussi le SPM ou l’ endométriose En micronutrition Soutenir la détox hormonale  (foie, intestins) Traiter la dysbiose si présente Favoriser une ovulation de qualité (qui favorise la progestérone) Éviter les perturbateurs endocriniens Plantes adaptogènes ciblées En savoir plus sur le syndrome prémenstruel En savoir plus sur les troubles du cycle Tout est lié : comprendre les cercles vicieux Aucune hormone, aucun organe ne travaille seul. Thyroïde, cortisol, insuline, microbiote, œstrogènes… tous interagissent. Un déséquilibre sur l’un entraîne un effet domino  sur les autres. C’est pourquoi la micronutrition  agit sur le terrain global , et pas sur un symptôme isolé. Approche micronutritionnelle : rééquilibrer le terrain En tant que micronutritionniste, on investigue ensemble pour : Identifier le ou les niveaux de blocage  (thyroïde, microbiote, inflammation, hormones, etc.) et agir de manière ciblée Comprendre votre profil métabolique et hormonal   Adapter l’alimentation, les apports micronutritionnels  et le rythme de vie Soutenir les fonctions d’élimination et de régénération cellulaire Et vous, vous reconnaissez-vous ? Vous avez beau faire attention à tout, et pourtant votre corps bloque  ? Ces signaux ne sont pas une fatalité  : ils traduisent un déséquilibre fonctionnel  qu’on peut identifier et corriger. 👉 En micronutrition , on ne lutte pas contre le corps — on l’aide à retrouver sa capacité naturelle d’équilibre . Si vous vous reconnaissez dans cet article, n’hésitez pas à prendre rendez-vous  : ensemble, nous comprendrons pourquoi votre métabolisme freine, et comment le relancer durablement.

  • Troubles digestifs chroniques : comprendre les causes cachées quand les examens sont "normaux". Et si c'était un SIBO, une candidose, une dysbiose ?

    Ballonnements, douleurs abdominales, fatigue après les repas, alternance diarrhée/constipation, nausées, reflux… Ces symptômes digestifs sont fréquents, mais lorsqu’ils s’installent dans la durée, ils peuvent devenir un vrai fardeau au quotidien. De nombreux patients consultent plusieurs spécialistes, passent de nombreux examens, sans obtenir de réponse claire. Le bilan est souvent frustrant : "tout est normal", "c’est le stress", ou "vous avez un côlon irritable". Résultat : une errance médicale qui laisse les patients seuls face à leur souffrance . Et si ces troubles avaient des causes invisibles aux examens classiques ? La santé fonctionnelle  et la micronutrition  permettent d’explorer des pistes plus profondes, souvent ignorées, mais essentielles. On arrête de paniquer : il y a des solutions ! Troubles digestifs chroniques : des causes souvent méconnues Quand les examens classiques (coloscopie, prise de sang, échographie…) ne montrent rien d’anormal, cela ne veut pas dire que tout va bien. De nombreuses perturbations fonctionnelles  peuvent affecter le tube digestif, sans qu’aucune "lésion" ne soit détectée. Voici quelques causes fréquentes de troubles digestifs persistants : 1. La candidose intestinale La candidose est une prolifération excessive de levures de type Candida , naturellement présentes dans l’intestin. Sous l’effet d’un déséquilibre (stress, antibiotiques, alimentation déséquilibrée...), ces levures peuvent devenir pathogènes. Symptômes fréquents :  ballonnements, envies de sucre, fatigue chronique, mycoses à répétition, brouillard mental, troubles de l’humeur. 2. Le SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth) Le SIBO correspond à une prolifération anormale de bactéries dans l’intestin grêle , où elles ne devraient pas être aussi nombreuses. Elles fermentent les aliments trop tôt, entraînant une production excessive de gaz. Symptômes typiques :  ballonnements importants (surtout après les repas), douleurs, gaz, diarrhée ou constipation, reflux gastro-œsophagien, fatigue, intolérances alimentaires. 3. L’IMO (Intestinal Methanogen Overgrowth) Proche du SIBO, l’IMO se caractérise par une surcroissance de bactéries productrices de méthane . Ce gaz ralentit le transit intestinal, entraînant surtout de la constipation chronique. À surveiller :  ballonnements, digestion lente, selles dures, sensation de vidange incomplète. 4. La dysbiose de fermentation Ici, certaines bactéries se développent en excès et fermentent les fibres ou les sucres, produisant beaucoup de gaz (hydrogène, méthane, sulfure) . Cela peut être lié à une alimentation trop riche en FODMAPs, à une mauvaise mastication, ou à une flore déséquilibrée. Conséquences :  douleurs, ballonnements, flatulences, gêne sociale, fatigue digestive. 5. La dysbiose de putréfaction Elle résulte d’une fermentation excessive des protéines  dans le côlon. Ce type de dysbiose génère des toxines qui irritent la muqueuse, surchargent le foie et peuvent entretenir l’inflammation de bas grade. Souvent associée à :  selles malodorantes, gaz odorants, brouillard mental, fatigue chronique, trouble de l’humeur. Une errance médicale fréquente… mais pas une fatalité Le plus frustrant pour les patients souffrant de troubles digestifs chroniques, c’est l’absence de réponses claires. On leur dit souvent que c’est "dans la tête", ou on leur prescrit des traitements symptomatiques sans chercher plus loin. Pourtant, ces déséquilibres sont bien réels  et peuvent être identifiés via une écoute attentive, une enquête de terrain, et parfois des tests fonctionnels adaptés. 👉 Chaque trouble digestif peut avoir plusieurs causes profondes  : déséquilibre du microbiote, inflammation de la muqueuse, faiblesse enzymatique, stress chronique, alimentation inadaptée…C’est pourquoi il n’existe pas de solution universelle  : il faut d’abord comprendre d’où vient le déséquilibre , puis proposer une prise en charge ciblée et individualisée. Explorer en profondeur : quels tests pour objectiver les déséquilibres digestifs ? Quand les examens médicaux classiques reviennent "normaux", on peut aller plus loin avec des tests fonctionnels , utilisés en santé fonctionnelle et micronutrition. Ils permettent de mieux comprendre ce qui se passe réellement dans l’intestin , et d’adapter la prise en charge en fonction de votre terrain personnel. Voici les plus couramment utilisés : Breath test (test respiratoire) Il mesure la quantité de gaz produits par les bactéries intestinales , en analysant l’air expiré après ingestion de sucres spécifiques.Il permet de dépister : Le SIBO  (hydrogène), L’ IMO  (méthane), Les fermentations excessives. ✅ Utile en cas de ballonnements après les repas, digestion lente, troubles du transit. MOU / DMI (test urinaire) Analyse des métabolites issus des fermentations bactériennes et fongiques . Indique : Une candidose , Une dysbiose de fermentation ou putréfaction , Un stress oxydatif ou une surcharge métabolique. ✅ Indiqué en cas de troubles digestifs diffus, fatigue, brouillard mental, mycoses récidivantes. Test de selles fonctionnel Très complet, il évalue : Le microbiote intestinal  (diversité, flore bénéfique/pathogène), La perméabilité intestinale , l’ inflammation , la digestion, Les marqueurs immunitaires (sIgA), la présence de parasites ou levures. ✅ Une vue d’ensemble précieuse pour affiner la stratégie. Test d’intolérances alimentaires retardées (IgG) Met en évidence des réactions immunitaires non allergiques  à certains aliments. Ces intolérances sont souvent liées à une perméabilité intestinale accrue . ✅ Permet d’identifier des aliments qui entretiennent les troubles digestifs ou la fatigue chronique. LBP (Lipopolysaccharide Binding Protein) Ce marqueur sanguin évalue l’exposition systémique aux toxines bactériennes (LPS) liées à une hyperperméabilité intestinale . ✅ Très utile pour objectiver une inflammation de bas grade liée à l’intestin . La micronutrition : une approche globale et personnalisée La micronutrition  propose d’aller à la racine du problème, en tenant compte du fonctionnement global de l’organisme. Elle ne cherche pas à "supprimer les symptômes", mais à comprendre ce qui les provoque . Voici les axes majeurs d’un accompagnement micronutritionnel : 1. Restaurer un microbiote équilibré L’objectif est de réduire les excès pathogènes (fermentation, putréfaction, levures)  tout en soutenant une flore protectrice. 2. Réparer la muqueuse intestinale Une muqueuse irritée ou poreuse peut générer inflammation, intolérances et perturbation immunitaire. On cherche à renforcer cette barrière  pour limiter les réactions. 3. Optimiser la digestion Rééquilibrer la production d’enzymes digestives, les sécrétions biliaires, la motricité et le transit permet une digestion plus fluide et un meilleur confort post-prandial. 4. Identifier les déclencheurs Certains aliments, le stress, un rythme de vie chaotique ou un sommeil altéré peuvent entretenir les troubles. L’objectif est de mettre en lumière les facteurs aggravants , sans culpabiliser ni exclure systématiquement. 5. Réduire l’inflammation de bas grade En modulant l’environnement intestinal, on peut apaiser l’inflammation silencieuse  qui impacte la digestion, l’énergie, l’humeur et l’immunité. En résumé Ballonnements, douleurs, troubles du transit, fatigue… Ce n’est pas “dans votre tête”. Ce sont des signaux d’un déséquilibre qu’on peut comprendre et rééquilibrer. La micronutrition , avec ses outils d’analyse et sa vision globale, offre un accompagnement sur mesure pour retrouver une digestion fluide, une énergie stable et une meilleure qualité de vie. 💬 Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, je vous accompagne pour mettre du sens sur votre parcours , retrouver des réponses concrètes et reconstruire une santé digestive durable .

  • Bienvenue dans Mon Univers de Santé et de Mouvement! - Kiné Paris 8 / Paris 17 -

    🌟 Je suis ravie de vous accueillir sur le blog de Caroline Deherve - Kinésithérapeute à Paris 8 et Paris 17, un espace dédié à la découverte de la kinésithérapie et de tout ce qui concerne le bien-être physique. Qui Suis-Je? Je suis kinésithérapeute mais je suis surtout une passionnée de santé et de mouvement, engagée à vous guider vers une vie active, sans douleur et pleine de vitalité. Ma mission est de vous offrir les meilleurs soins, basés sur des pratiques de kinésithérapie modernes et holistiques. Qu'est-ce que la Kinésithérapie? La kinésithérapie, c'est l'art et la science du mouvement. C'est une discipline qui va bien au-delà de la simple rééducation après une blessure. Je travaille avec vous pour comprendre les mécanismes complexes de votre corps, identifier les déséquilibres, et créer des programmes personnalisés pour favoriser la guérison et améliorer la mobilité. ✨ Mes Domaines d'Expertise au cabinet de kinésithérapie à Paris 8 et Paris 17 : Rééducation Post-Opératoire Traitement des Douleurs Musculaires et Articulaires Prévention des Blessures Kinésithérapie Maxillo-Faciale Fasciathérapie Drainage Lymphatique Manuel Pourquoi Choisir la Kinésithérapie? La kinésithérapie offre bien plus que des exercices physiques. C'est une approche complète qui prend en compte votre histoire médicale, vos objectifs personnels, et qui vise à restaurer l'équilibre naturel de votre corps. Que vous soyez une athlète cherchant à optimiser votre performance, une patiente en récupération, ou que vous cherchez simplement à améliorer votre qualité de vie, la kinésithérapie peut être votre alliée. Que Trouverez-vous sur Mon Blog? Mon blog sera un espace dynamique où je partagerai des conseils de santé, des témoignages inspirants, des informations sur mes services, et bien plus encore. Vous découvrirez des articles sur la prévention des blessures, des conseils d'exercices à faire chez vous, et des astuces pour maintenir un mode de vie sain. 👣 Rejoignez Ma Communauté de Bien-Être! Je suis impatiente de partager mon expertise avec vous et de vous accompagner tout au long de votre parcours de bien-être. N'hésitez pas à participer en laissant des commentaires, en posant des questions, et en partageant vos propres expériences. Bienvenue dans Mon Univers de Santé et de Mouvement! Prêts à embrasser une vie pleine de mouvement et de vitalité? Let's move together à Kiné Paris 8 - Deherve Caroline ! 💪🏽🌈

  • La Kinésithérapie Maxillo-Faciale : Une Approche Holistique pour la Santé Bucco-Faciale 🌐💆‍♂️

    La kinésithérapie maxillo-faciale, souvent méconnue du grand public, joue un rôle crucial dans la prise en charge des troubles liés à la région bucco-faciale. Cette discipline, en constante évolution, vise à restaurer et à optimiser la fonctionnalité des muscles, des articulations et des tissus mous de la tête et du cou. En tant que kinésithérapeute maxillo-facial, je travaille en étroite collaboration avec d'autres professionnels de la santé pour offrir une approche holistique des soins de la région bucco-faciale. 👩‍⚕️ 🦷💪 Qu'est-ce que la Kinésithérapie Maxillo-Faciale ? La kinésithérapie maxillo-faciale, également appelée physiothérapie oro-faciale, est une branche de la kinésithérapie dirigée par des professionnels spécialisés dans l'évaluation, le diagnostic et le traitement des troubles musculaires et articulatoires de la tête et du cou. Les kinésithérapeutes maxillo-faciaux travaillent de concert avec des dentistes, des orthodontistes et des chirurgiens maxillo-faciaux pour assurer une prise en charge complète et adaptée à chaque patient. 😖🏥 Pour qui est destinée la kinésithérapie maxillo-faciale? Troubles Temporo-Mandibulaires (TTM) :  La kinésithérapie maxillo-faciale est particulièrement recommandée pour les personnes souffrant de troubles temporo-mandibulaires, qui peuvent se manifester par des douleurs à la mâchoire, des craquements articulaires, des maux de tête/migraines et des difficultés à ouvrir et fermer la bouche. Réhabilitation post-chirurgicale :  Les patients ayant subi des interventions chirurgicales maxillo-faciales, comme des chirurgies orthognathiques, peuvent bénéficier de mes compétences pour favoriser une récupération optimale, réduire l'inflammation et restaurer la fonction musculaire. Paralysie faciale :  Si vous souffrez de paralysie faciale due à des affections neurologiques, la kinésithérapie maxillo-faciale peut contribuer à améliorer la mobilité du visage, réduire les contractures musculaires et atténuer les séquelles fonctionnelles. Problèmes d'occlusion dentaire :  Les troubles de l'occlusion dentaire peuvent également être traités avec des techniques spécialisées, visant à réduire la tension musculaire et à prévenir l'usure prématurée des dents. 💆‍♂️💼 Méthodes de Traitement de la kinésithérapie maxillo-faciale En tant que kinésithérapeute maxillo-facial, j'utilise diverses techniques telles que des exercices spécifiques, des massages, des étirements, des manipulations articulaires, la fasciathérapie et des conseils posturaux. Ces approches visent à restaurer l'équilibre musculaire, à améliorer la mobilité des articulations et à soulager la douleur, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie pour mes patients. 🌟👄 En conclusion, si vous rencontrez des problèmes liés à la mâchoire, à la tête ou au cou, n'hésitez pas à me consulter pour une évaluation complète et des soins adaptés à vos besoins spécifiques. En tant que professionnel expérimenté dans ce domaine, je suis là pour vous accompagner vers une récupération optimale et une amélioration de votre bien-être bucco-facial.

bottom of page